THERA-Trainer France

THERA-Trainer_lyra_mood

Rééducation de la marche avec un THERA-Trainer Lyra

Quinze millions d’accidents vasculaires cérébraux chaque année dans le monde

Rééducation de la marche avec un THERA-Trainer Lyra : Chaque année, quinze millions d’accidents vasculaires cérébraux surviennent dans le monde, 270 000 d’entre eux rien qu’en Allemagne. On estime que ce chiffre va doubler d’ici 2030 [8, 14, 6]. Dans le cadre de la rééducation neurologique, le rétablissement de la mobilité et des activités qui lui sont liées fait partie des préoccupations centrales de la physiothérapie. L’objectif principal est ainsi de permettre aux patients de participer à nouveau à la vie en société [21]. Pourtant, trois mois après un accident vasculaire cérébral, près de 70 % des patients dépendent encore du fauteuil roulant [23].  

Environ 20 % des patients touchés ne récupèrent pas leur mobilité et restent dépendants de leur fauteuil roulant pendant longtemps.  Chez un tiers des patients ayant recouvré leur mobilité, l’endurance et la vitesse de marche restent réduits et ils ne sont pas en mesure de traverser une route en toute sécurité [5]. Pour les personnes touchées elles-mêmes, le rétablissement de la mobilité suite à un accident vasculaire cérébral fait partie des objectifs les plus importants de la thérapie [1, 22]. Plus la réhabilitation de la marche pose problème chez les patients, plus les suites de leur maladie leur paraîtront difficiles à vivre [7]. Les chances d’un rétablissement de la mobilité sont au plus haut durant les six premiers mois suivant l’accident. Le choix de la bonne mesure à prendre pour la rééducation de la mobilité relève de la plus haute importance.

Développement de la thérapie locomotrice automatisée

Dans le cadre de la rééducation, on désigne l’entraînement répétitif à la marche par le terme générique de thérapie locomotrice [3]. La locomotion signifie le fait de se déplacer et désigne « le déplacement actif d’un individu d’un endroit à un autre, entraîné par le mouvement rythmé des membres » [3]. Les patients devraient effectuer leurs premières tentatives de marche dès qu’ils sont suffisamment résistants. Il est essentiel qu’ils s’entraînent à la marche en tant qu’action. Il est nécessaire de favoriser un entraînement répétitif sous forme de tâches spécifiques. La thérapie manuelle sur tapis roulant en décharge a été un premier pas dans cette direction [13]. À travers le développement des systèmes robotiques modernes pour la rééducation à la marche, l’éventail des possibilités s’est continuellement étendu, permettant à la thérapie locomotrice de devenir une part intégrante de la rééducation neurologique ainsi que l’un des domaines de la physiothérapie au cours des deux dernières décennies [3]. En plus des systèmes de tapis roulant avec ou sans harnais et décharge partielle, on distingue principalement deux types d’appareils électromagnétiques stationnaires : les systèmes de marche avec exosquelette et les systèmes de marche à effecteur. Tandis que les exosquelettes sont conçus de telle façon que les articulations des hanches et des genoux soient mises en mouvement lors du cycle de marche par des orthèses de jambeéquipées de moteurs électriques, les systèmes à effecteur ont la particularité de ne pas agir comme des guides proximaux au niveau des hanches et des genoux mais uniquement de guider les extrémités des membres. Les pieds des patients sont fixés sur des plaques d’appui mobiles. Leur portée de déplacement correspond au cycle de marche humain simulé de façon répétitive durant l’entraînement. 

THERA-Trainer lyra
THERA-Trainer lyra

Ces appareils sont généralement équipés d’un système de décharge par harnais, offrant ainsi la possibilité d’inclure également dans la thérapie locomotrice les patients qui sont incapables de marcher [13]. Les derniers résultats permettent de conclure que l’entraînement sur tapis roulant est particulièrement adapté aux patients qui sont déjà capables de marcher afin d’augmenter la distance de marche et leur vitesse. L’entraînement à la marche électromécaniquement assisté convient quant à lui à la réhabilitation de la marche chez les patients qui ne peuvent pas encore se déplacer. Le groupe de travail allemand dirigé par Jan Mehrholz et Marcus Pohl a dressé un tableau plus précis de la situation dans son travail de revue systématique avec méta-analyse de réseau publiée fin 2018 et offert quelques nouvelles conclusions. L’évaluation incluait 95 essais contrôlés randomisés avec un total de 4 458 patients ayant subi un AVC. Comme Jan Mehrholz et ses collaborateurs l’indiquent : « La particularité de cette méta-analyse de réseau est que, pour la première fois, des approches concurrentes pour améliorer la marche après un AVC ont été évaluées conjointement et rendues directement comparables sur un plan statistique, afin de permettre l’évaluation différenciée de leurs effets. » Leur travail peut donc être considéré comme un complément aux précédentes revues et méta-analyses Cochrane [20]

Tous les types d’appareils ont donc leur raison d’être. Cependant, le cas d’un entraînement sur tapis roulant d’un patient gravement touché nécessite souvent jusqu’à deux thérapeutes qui fournissent des efforts physiques importants pour placer les pieds des patients et reproduire les cycles de marche de façon répétitive [24]. Lors des phases aiguës et subaiguës de la rééducation en particulier, les avantages formels liés à l’utilisation d’une machine de rééducation de la marche électromécanique sont évidents. Il est important d’ajouter que la thérapie locomotrice avec une machine de rééducation de la marche n’est pas systématiquement supérieure à une thérapie locomotrice classique. Le prédicteur de réussite est le nombre de répétitions du cycle de marche. Si les deux formes de thérapie permettent le même nombre de répétitions, aucune n’est supérieure à l’autre. Cependant, chez les patients gravement affectés, il arrive souvent que la thérapie locomotrice automatisée permette au patient d’effectuer davantage de répétitions de cycles de marche au sein d’une unité qu’une thérapie classique, car elle est associée à une réduction significative du stress physique pour le thérapeute, un facteur crucial dans la réhabilitation de la marche [2].

Les études menées jusqu’à présent montrent des résultats favorables à la machine de rééducation de la marche à effecteur et celle-ci est recommandée par la Société allemande pour la neurorééducation (DGNR) depuis décembre 2015.

Lors des dix dernières années, l’effet thérapeutique de la thérapie locomotrice automatisée chez les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral a fait l’objet de recherches dans une variété d’études cliniques. Elles ont montré que l’association d’un entraînement à la marche électromécanique et d’une physiothérapie était bien supérieure à une thérapie purement conventionnelle [4, 11, 12]. L’étude allemande multicentrique de grande envergure portée sur les machines de rééducation à la marche (étude DEGAS) a pu montrer en 2007 déjà que l’association d’un entraînement à la marche de 20 minutes sur un appareil à effecteur et d’une physiothérapie conventionnelle de 25 minutes, en comparaison à une physiothérapie conventionnelle de 45 minutes, sur 20 séances augmentait les chances de pouvoir marcher de façon indépendante d’un facteur 2,5 [15]. La thérapie locomotrice électromécanique est extrêmement efficace pour l’entraînement répétitif d’un schéma de marche et permet en outre un entraînement cardio-vasculaire contrôlé ainsi qu’un renforcement fonctionnel des groupes musculaires impliqués dans la marche [13]. Cette forme d’intervention profite en particulier aux patients victimes d’un accident vasculaire cérébral en phase subaiguë (< 3 mois après une attaque) [9].

On peut supposer qu’un cinquième des incapacités à marcher peut être évité au moyen d’un entraînement à la marche intensif. Les chances de réussite de la thérapie dépendent également du type d’appareil thérapeutique utilisé. Comparé aux exosquelettes, le groupe des systèmes à effecteur présente des résultats significativement meilleurs [9]. Dans le cadre de la ligne de conduite de S2e « Rétablissement de la mobilité suite à un accident vasculaire cérébral » (ReMoS) déclarée en décembre 2015 par la Société allemande pour la neurorééducation (DGNR), l’utilisation de systèmes à effecteur chez des patients incapables de marcher suite à un accident vasculaire cérébral a été classée en tant que recommandation fortement conseillée [21]. Dans la pratique, les résultats signifient qu’en raison de ses avantages démontrables, la thérapie locomotrice électromécaniquement assistée constitue probablement la meilleure option thérapeutique actuelle pour améliorer les différents aspects de la marche [10].

rééducation de la marche

Machine de rééducation de la marche à effecteur THERA-Trainer lyra

Lors des dix dernières années, l’effet thérapeutique de la thérapie locomotrice automatisée chez les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral a fait l’objet de recherches dans une variété d’études cliniques. Elles ont montré que l’association d’un entraînement à la marche électromécanique et d’une physiothérapie était bien supérieure à une thérapie purement conventionnelle [4, 11, 12]. L’étude allemande multicentrique de grande envergure portée sur les machines de rééducation à la marche (étude DEGAS) a pu montrer en 2007 déjà que l’association d’un entraînement à la marche de 20 minutes sur un appareil à effecteur et d’une physiothérapie conventionnelle de 25 minutes, en comparaison à une physiothérapie conventionnelle de 45 minutes, sur 20 séances augmentait les chances de pouvoir marcher de façon indépendante d’un facteur 2,5 [15]. La thérapie locomotrice électromécanique est extrêmement efficace pour l’entraînementrépétitif d’un schéma de marche et permet en outre un entraînement cardio-vasculaire contrôlé ainsi qu’un renforcement fonctionnel des groupes musculaires impliqués dans la marche [13]. Cette forme d’intervention profite en particulier aux patients victimes d’un accident vasculaire cérébral en phase subaiguë (< 3 mois après une attaque) [9].