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Mobilisation précoce

THÉRAPIE ET PRATIQUE

Mobilisation précoce dans l'unité de soins intensifs

Les protocoles de mobilisation précoce (PMP) pour les patients peuvent réduire considérablement la durée du séjour dans les unités de soins intensifs médicaux et les hôpitaux. Outre l’amélioration des résultats cliniques, les avantages financiers sont également discutés, ce qui signifie que les mesures correspondantes sont amorties.

Etude :

Dans le cadre d’une étude prospective de comparaison avant-après, Klein et ses collègues de la Cleveland Clinic Foundation ont étudié l’impact d’un protocole de mobilisation progressive précoce (MPP) sur les coûts d’une unité de soins intensifs neurologiques. Pour l’étude, les chercheurs ont recruté des patients adultes traités dans une unité de soins intensifs neurologiques de 22 lits. Outre les données démographiques du patient, les données recueillies comprenaient les antécédents médicaux, le degré de gravité de la maladie, les restrictions de mobilité avant le séjour à l’hôpital (aides à la marche, restrictions physiques), l’utilisation de ventilateurs, la durée et la réintubation, ainsi que les coûts directs, indirects et globaux de l’hôpital. 637 patients hospitalisés en unité de soins intensifs neurologiques répondaient aux critères d’inclusion. Le score APACHE III pour la sévérité de la maladie était de 57 points (+/- 27), indiquant une maladie de sévérité modérée.

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Le pourcentage de patients nécessitant une assistance respiratoire a été réduit par l’utilisation d’un protocole de mobilisation progressive précoce de 15 % (avant PMP, 48,5 % et après PMP, 33,7 %, p < 0,001), et le nombre de jours de ventilation a été réduit de 51 % (avant PMP, 3,5 jours contre 1,5 jour après PMP, p < 0,001).

Les données de l’analyse des coûts comprenaient 605 séjours hospitaliers individuels (30 ont eu plusieurs séjours dans l’unité de soins intensifs neurologiques et aucune donnée sur les coûts n’était disponible pour 2 d’entre eux), ce qui signifie que 603 cas ont été analysés (avant l’EPMP, n = 221 et après l’EPMP, n = 382). Après ajustement des données démographiques de base des patients, qui étaient différentes entre les groupes (aide à la marche et troubles de la marche), les coûts directs, indirects et globaux moyens après EPMP ont diminué de 30 % (+/- 1 %) par rapport à avant EPMP (p < 0,001).

Conclusion :

Le pourcentage de patients nécessitant une assistance respiratoire a été réduit par l’utilisation d’un protocole de mobilisation progressive précoce de 15 % (avant PMP, 48,5 % et après PMP, 33,7 %, p < 0,001), et le nombre de jours de ventilation a été réduit de 51 % (avant PMP, 3,5 jours contre 1,5 jour après PMP, p < 0,001).

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