THERA-Trainer France

Parkinson

Maladie de Parkinson, Entraînement de mouvement des patients.

Les entraineurs thérapeutiques et la maladie de parkinson

La maladie de Parkinson crée chez le patient souvent une perte des automatismes des mouvements quotidiens. Il s’avère utile lorsque les personnes affectées ont des difficultés à effectuer des mouvements extensifs, répétitifs et rythmiques.  L’entraînement de mouvement avec un THERA-Trainer est extensif, répétitif et rythmique. De plus, le mouvement augmente la qualité de vie des personnes touchées et réduit le risque de chutes. Cependant, l’entraînement aérobie développe non seulement ses effets en augmentant les performances physiques, mais a aussi des effets spécifiques sur le cerveau. L’activité physique active le flux sanguin cérébral, la libération des neurotransmetteurs et des facteurs de croissance neurotrophiques, la formation des synapses et la capillarisation du cerveau. 

En 2009, Ridgel et ses collaborateurs ont pu démontrer que les mouvements cycliques effectués lors d’un entraînement de mouvement améliorent le comportement des patients atteints de la maladie de Parkinson. Après huit semaines de traitement, les troubles des personnes atteintes ont été réduits de 34 % en moyenne, ce que les scientifiques ont pu mesurer sur une échelle reconnue pour la gravité de la maladie de Parkinson. 

La thérapie motorisée

Une étude réalisée par Laupheimer et ses collaborateurs (2011) montre qu’en s’entraînant avec un appareil de thérapie motrice motorisée, il est possible d’obtenir des améliorations positives considérables de la fonction motrice globale (capacité à marcher) et de la fonction motrice main/motricité fine (diadococinésie) chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Feodoroff et ses collaborateurs ont confirmé l’influence positive de l’entraînement de mouvement sur la capacité à marcher chez les patients en 2013.  Les résultats d’une analyse ont montré une amélioration considérable de la longueur des foulées après 12 semaines d’entraînement. La longueur de la foulée a augmenté en moyenne d’environ 7 cm. La vitesse de marche est passée d’une moyenne de 2,41 km/h à environ 3,09 km/h.

Group cycling

Une vitesse de marche d’au moins 3 km/h est considérée comme une condition préalable à la marche en dehors du domicile et à l’autonomie dans la vie quotidienne. Les résultats sont donc non seulement statistiquement significatifs, mais ils conduisent également à des améliorations considérables des compétences d’action au quotidien. L’entraînement de mouvement régulier chez les patients atteints de la maladie de Parkinson ne peut pas arrêter la progression de la maladie, mais il peut prévenir le déconditionnement des patients, qui se manifeste par une perte de force musculaire, une réduction de l’amplitude des mouvements, une ostéoporose d’inactivité et une détérioration de la fonction pulmonaire. 

Lentraînement de mouvement avec un THERATrainer peut être bénéfique pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, car il peut aider à améliorer leurs mouvements et leur qualité de vie. De plus, lactivité physique peut avoir des effets bénéfiques sur le cerveau, en augmentant le flux sanguin cébral.