THERA-Trainer France

Verticalisateur électrique

Prévention des chutes grâce à l'entrainement de l'équilibre

Les troubles de l’équilibre et les restrictions involontaires de la mobilité associées figurent parmi les principaux symptômes des patients neurologiques et gériatriques. Ils conduisent à une réduction de la qualité de vie et à des chutes avec une augmentation subséquente de la morbidité et de la mortalité. L’obtention d’une stabilité suffisante en station debout et pendant la marche est donc l’un des premiers défis de la médecine de réadaptation, qui résulte de l’incidence élevée des chutes et de leurs conséquences généralement graves [1] : une chute résultant d’une perte d’équilibre est l’une des causes les plus fréquentes de blessures chez les personnes âgées. Dans les conditions de l’évolution démographique, la politique de santé est confrontée à une tâche : utiliser de manière appropriée des ressources de plus en plus rares afin d’éviter les restrictions souvent graves en matière de santé et la menace que fait planer la nécessité de soins de longue durée. Par conséquent, les concepts et les mesures de prévention des chutes sont devenus de plus en plus importants ces dernières années. Les lignes directrices nationales et internationales recommandent un large éventail de mesures individuelles et combinées pour la prévention des chutes.

Il est donc important dans ce contexte d’offrir au patient un entraînement continu axé sur les tâches, en se concentrant sur les restrictions d’activité existantes du patient. On peut ainsi entraîner l’activité du patient et l’améliorer. Il n’existe pas d’exercice d’équilibre consacré dans la thérapie du contrôle postural car il est impossible de séparer l’équilibre de l’action effectuée ou de l’environnement. L’illustration suivante explique ce lien : Le contrôle postural (CP) est donc le résultat des conditions environnementales (E), de l’activité exercée(A) et des conditions physiologiques du patient (P). Par conséquent, la thérapie doit être organisée à plusieurs niveaux : le thérapeute doit par exemple choisir entre différentes surfaces ou plusieurs mécanismes d’équilibre : l’entraînement de l’équilibre est-il statique, anticipatif ou réactif ? C’est pourquoi l’entraînement axé sur les tâches visant à rétablir la capacité à marcher doit toujours être effectué en position debout et en marchant. Il existe une corrélation étroite entre ces deux positions de départ, au point même que la capacité à s’équilibrer en position debout est un facteur prédictif significatif pour la capacité à marcher suite à un AVC [6]. En résumé, l’entraînement de l’équilibre est un élément indispensable de la thérapie quotidienne et représente un point de départ pour les patients gravement atteints dans la réhabilitation de la marche et donc le retour précoce à l’indépendance [5]. La réhabilitation de la marche a en outre de meilleures chances de réussite si la position libre est possible [7]. Afin d’améliorer la capacité à marcher, la thérapie doit donc aussi inclure l’entraînement de l’équilibre, ce que plusieurs directives reconnues au niveauinternational confirment : l’association de la thérapie classique et d’un appareil d’entraînement de l’équilibre est par conséquent supérieure à la thérapie classique seule.

 

Illustration prévention des chutes
Illustration 1 : Le modèle d’interaction (source : représentation propre de Shumway-Cook A, Woolacott M (2017))

Ce principe vaut surtout pour les patients chroniques afin d’améliorer leur vitesse de marche [11]. La directive néerlandaise ajoute que l’entraînement de l’équilibre peut également être effectué dans un verticalisateur [12]. L’utilisation d’un verticalisateur offre davantage de bénéfices qu’il n’y paraît. Il permet un feedback visuel, une option thérapeutique recommandée qui aide les patients à améliorer leur contrôle postural en position debout [13]. Les verticalisateurs dynamiques de THERA-Trainer offrent un entraînement sûr et polyvalent de l’équilibre. Plusieurs études ont montré leur effet positif sur le contrôle postural pendant la marche [4,8,9]. Les appareils d’entraînement dynamique de l’équilibre offrent une utilisation si sûre et intuitive que la thérapie peut aussi être encadrée par des assistants formés. La présence d’un thérapeute n’est donc pas absolument nécessaire [2,10]. Les verticalisateurs dynamiques constituent donc une mesure complémentaire en physiothérapie pour augmenter la durée d’entraînement des patients et améliorer ainsi le résultat de la thérapie [4]. De plus, la thérapie avec l’appareil THERA-Trainer balo peut également être effectuée à domicile. Sécurité et efficacité sont garanties dans ce cadre aussi [3]. De plus, l’entraînement dynamique en position debout avec les entraîneurs THERA stabilise le système cardiovasculaire et améliore des paramètres tels que la force musculaire, la mobilité et l’endurance, et conduit ainsi à une amélioration de la sensation corporelle. Compte tenu de la diminution des budgets du système de santé et de la raréfaction des ressources, un entraînement avec un verticalisateur dynamique THERA représente une bonne alternative aux autres méthodes classiques d’amélioration de l’équilibre et du contrôle postural. Les recommandations des directives internationales peuvent ainsi être intégrées dans la routine quotidienne du patient, aussi bien dans l’établissement de santé qu’à domicile après son hospitalisation ou traitement ambulatoire. On peut ainsi augmenter la capacité à marcher du patient mais aussi sa qualité de vie en général.

Prévention des chutes grâce à l'entrainement de l'équilibre Références :

[1] Bergen G et al. (2016): Falls and fall injuries among adults aged ≥65 years – United States, 2014, in: MMWR Morbidity and Mortality Weekly Report, 65(37), S. 993-998.
[2] Braun T, Marks D, Thiel C, Zietz D, Zutter D, Grüneberg C (2016): Effects of additional, dynamic supported standing practice on functional recovery in patients with sub-acute stroke: a randomized pilot and feasibility trial, in: Clinical Rehabilitation, S. 1-9.
[3] Cikajlo I, Rudolf M, Goljar N, Burger H, Matjačić Z (2012): Telerehabilitation using virtual reality task can improve balance in patients with stroke, in: Disability and rehabilitation 34, S. 13-18.
[4] Goljar N, Burger H, Rudolf M, Stanonik I (2010): Improving balance in subacute stroke patients: a randomized controlled study, in: International Journal of Rehabilitation Research, 33, S. 205-210.
[5] Huber M, Pott C (2018): Standpunkte, in: physiopraxis 11-12, S. 34-39.
[6] Louie DR (2018): Berg Balance Scale score at admission can predict walking suitable for community ambulation at discharge from inpatient stroke rehabilitation, in: Journal of Rehabilitation Medicine, 50, S. 37-44.
[7] Mansfield A et al. (2015): Do measures of reactive balance control predict falls in people with stroke returning to the community? In: Physiotherapy 101, 4:373-80.
[8] Matjaĉić Z, Burger H (2003): Dynamic balance training during standing in people with trans-tibial amputation: a pilot study, in: Prosthetics and orthotics international, 27, S. 214-220.
[9] Matjacić Z, Rusjan S, Stanonik I, Goljar N, Olensek A (2005): Methods for dynamic balance training during standing and stepping, in: Artificial organs, 6, S. 462-466.
[10] Matjacic Z, Zupan A (2006): Effects of dynamic balance training during standing and stepping in patients with hereditary sensory motor neuropathy, in: Disability and rehabilitation, 23, S. 1455-1458.
[11] ReMoS Arbeitsgruppe (2015): Rehabilitation der Mobilität nach Schlaganfall (ReMoS), in: Neurologie & Rehabilitation 7, S. 355-494.
[12] Royal Dutch Society for Physical Therapy (2014): KNGF Guideline: Stroke, (abgerufen am 08.01.2018).
[13] Stroke Foundation (2017): Clinical Management for Stroke Management 2017, (abgerufen am 12.01.2018).